Mediatization, polarization, and intolerance (between environments, media, and circulation)

Stefan Bratosin and Mihaela Alexandra Tudor 144 breux se situer gauche, entre 1 et 3 sur une échelle de 1 7 (44%), qu’ droite, entre 5 et 7 sur cette même échelle (15%), et majoritairement aux extrémités de l’axe. De façon générale, la surreprésentation de la gauche (graphe 1) est patente » (Ar- sinée et al., 2019, p. 883). La déclinaison sociologique de cette surreprésentation telle qu’elle est faite par l’une des meilleures synthèses médiatiques de ces études, retient que : « âgés de 45 ans en moyenne, ils [les « Gilets jaunes », n.n. ] appartiennent aux classes populaires ou la « petite » classe moyenne. La catégo- rie des employés est surreprésentée : 33% des participants et 45% des actifs présents, alors qu’ils sont 27% de la population active française. Les ouvriers ne comptent que pour 14% des « Gilets jaunes ». Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise sont également bien représentés : 10,5%, et 14% des actifs pré- sents, contre 6,5% de la population active. Les cadres sont peu nombreux : peine 5% des participants, 7% des actifs présents contre 18% au niveau national. Les inactifs forment le quart des participants au mouvement et pour l’essentiel ce sont des retrai- tés. Autre particularité notable, la forte proportion de femmes, souvent issues des classes populaires et traditionnellement peu mobilisées politiquement. 25% de l’ensemble est diplô- mé du supérieur et 35% tit.ulaire de BEP ou CAP. Des ménages aux revenus modestes : en dessous du revenu médian de près d’un tiers. 33% se déclarent apolitiques, les autres se situent l’extrême gauche (15%), l’extrême droite (5,4%), gauche (42,6%) et droite (12,7%). » (cf. https://groupedhistoiresociale. com/2018/12/14/sociologie-des-gilets-jaunes-france-culture/).

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