Mediatization, polarization, and intolerance (between environments, media, and circulation)

Complementary contribution to the discussion begun at the Seminary on mediatization 225 de médias au sens spécifique du concept ou de plus en plus par le moyen de techniques de l’information et de la communica- tion formant une catégorie improprement appelée hors-médias. Dans un second sens, ce qui est pris en compte c’est l’action de médiatisation de contenus, c’est- -dire le fait que des contenus (par exemple des cours d’enseignement supérieur, des offres culturelles ou des informations sportives ) sont mis en ligne ou inscrits sur des supports, généralement la suite de l’interven- tion de spécialistes (designers, réalisateurs multimédia, etc.) ; et contrairement une représentation courante de la pensée infor- maticienne, cela n’a rien voir avec une transposition quasi auto- matique liée l’emploi des outils et logiciels (= des applications) désormais disponibles. Dans un troisième sens, on s’efforce de prendre en compte tout ce qui, dans les relations interindivi- duelles et même intra- groupales ou intra- organisationnelles, se produit lorsqu’une technique désormais essentiellement numé- rique ou mieux un dispositif sociotechnique s’interpose entre je et je, le je et nous, et le nous et nous ; l’approche est ici surtout psycho- sociologique ou microsociologique et cherche identi- fier les modifications des actes de communication eux-mêmes, qu’ils prennent appui sur le langage ou non. Dans un quatrième sens même, ce que l’on s’efforce d’apprécier c’est l’importance de l’information diffusée et échangée (quantitativement et qua- litativement) ; la médiatisation renvoie ici l’expansion et la multiplication des modalités de l’information dans les sociétés contemporaines mais avec le souci d’appréhender les relations entre les participants, et pas seulement la réception, et la rela- tion avec les récepteurs. Le qualificatif de médiatisation est ainsi profondé - ment ambigu, et par voie de conséquence sa conceptualisation est nécessairement complexe ; impossible dès lors de se limiter au concept lui-même, per se , mais pour le comprendre, il faut le mettre en rapport avec d’autres concepts tels que : information- nalisation, marchandisation, individualisation des pratiques, mise en réseau, technicisation, numérisation (objet de mes recherches actuelles et qui sera donc au centre de la présente contribution), et « dépassement/ prolongement » des médias historiques. C’est de ce point de vue seulement, avec ces perspec- tives, et non pas directement, sans «cadrage » des phénomènes

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