Mediatization, polarization, and intolerance (between environments, media, and circulation)

Complementary contribution to the discussion begun at the Seminary on mediatization 233 • le positionnement préférentiel des géants du nu- mérique (et de bien d’autres firmes de moindre importance leurs suites) au stade de l’intermé- diation, celle-ci entendue comme le lieu (dans le cycle de la valeur des produits) où ces nouveaux intermédiaires, loin de ne vendre que des services de mise en relation, orientent la consommation de plus en plus individualisée, mobilisant même les consommateurs de prendre part aux actes d’achat, en respectant leurs libertés d’acheteurs, tout en laissant dans l’ombre toutes les stratégies d’in- fluence et de promotion et en promettant même une baisse des coûts de transaction. • la médiatisation des actions info-communica- tionnelles (celles auxquelles participe l’individu connecté sur les différents réseaux sociaux-nu- mériques), et spécifiquement des médiations que l’on peut qualifier d’organisées ( l’initiative par exemple des institutions éducatives, des centres d’action culturelle ainsi que des organisations so- ciales et administratives), mais pas uniquement, car les techniques numériques permettent de nouveaux collectifs de se former et de fonctionner, ponctuellement et même durablement. • Souvent confondues car parfois mêlées de fait, et embrouillées par le dynamisme et l’omniprésence des grands réseaux sociaux-numériques, ces deux formes relèvent de pratiques sociales qui doivent être distinguées. Elles sont formalisées dans le schéma ci-dessous. On ne manquera pas d’ajouter que dans l’économie numérique l’essentiel, c’est- -dire ce qui marque le « mouve- ment » en profondeur, l’organise et en assure l’avancée, réside aujourd’hui dans l’intermédiation et donc dans le fonctionne- ment des plateformes.

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